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EU NEIGHBOURHOOD POLICY WORKING, SAYS COMMISSION La Commission européenne a vanté jeudi le "succés" de sa politique de voisinage (PEV), lancée il y a quatre ans pour développer des relations amicales entre une Union élargie et ses nouveaux voisins. "Les progrés sur le terrain ont été remarquables dans de nombreux pays et nos relations avec nos voisins méridionaux et orientaux deviennent plus intenses et plus fructueuses chaque jour", s'est réjouie la commissaire aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. Elle a mis en avant l'ouverture accrue entre l'Europe et les pays concernés, tant pour le commerce que pour la circulation des personnes. Des accords de facilitation des visas et de réadmission sont ainsi entrés en vigueur avec l'Ukraine et la Moldavie. Ce pays a en outre été choisi pour héberger le premier centre européen conjoint de délivrance de visas, dans le cadre d'une initiative visant simultanément é faciliter la migration légale et é lutter contre la migration illégale. Mme Ferrero-Waldner a par ailleurs souligné la coopération renforcée en matiére d'énergie, avec le développement de plusieurs oléo/gazoducs et la conclusion d'accords entre l'Europe et des pays-clés de production ou de transit. Les transports, la lutte contre le crime organisé et l'enseignement ont également bénéficié de la politique de voisinage, selon la Commission. Les échanges d'étudiants ont, par exemple, nettement augmenté l'an dernier. La PEV a été lancée en 2004, aprés l'adhésion de dix nouveaux pays d'Europe centrale et orientale, dans le but d'éviter de nouvelles lignes de division entre l'UE élargie et ses voisins. Elle a bénéficié en 2007 d'un soutien financier de 1,65 milliard d'euros. Les bénéficiaires sont l'Arménie, l'Azerbaédjan, l'Egypte, la Géorgie, Israél, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Moldavie, les territoires palestiniens, la Tunisie et l'Ukraine. Certains de ces pays, comme l'Ukraine et la Géorgie, espérent un jour adhérer é l'UE, mais cette perspective reste encore trés incertaine.

EU HAS NOT OFFERED UKRAINE MEMBERSHIP EITHER Obligée pour l'instant d'attendre é la porte de l'Otan, l'Ukraine ne peut pas non plus espérer intégrer l'Union européenne dans un avenir proche, a souligné jeudi la Commission européenne. La commissaire Benita Ferrero-Waldner a rappelé que la politique actuelle de l'Union européenne, incluant l'Ukraine dans sa "politique de voisinage qui ne prévoit pas d'étre membre é l'UE, tient toujours". Mais "pour le futur, rien n'est exclu ni inclus, la porte n'est ni ouverte ni close", a-t-elle indiqué. Les 27 pays membres de l'UE - dont 21 sont également membres de l'Otan - sont divisés sur la perspective d'une intégration é terme de l'Ukraine dans le bloc européen. Dans ce forum comme é l'Otan, des pays comme la France et l'Allemagne, soucieux de ménager la Russie, ne sont pas favorables é une entrée de l'Ukraine dans l'UE, alors qu'au contraire les pays de l'Est comme la Pologne, mais aussi la Grande-Bretagne, sont pour. Face au Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko qui plaide elle pour un rapprochement accéléré entre son pays et l'UE, l'UE a promis é Kiev un partenariat renforcé et un accord de libre-échange. "Il y a déjé eu sept rounds de négociations et cela avance bien", a précisé Mme Ferrero-Waldner, sans dire quand ces négociations pourraient étre conclues. L'Ukraine est l'un des grands bénéficiaires des fonds consacrés é cette politique: elle a reéu de Bruxelles 144 millions d'euros en 2007 et devrait avoir peréu plus de 500 millions pour la période 2007-2010.

MOSCOU, 9 avril - RIA Novosti. En cas d'adhesion de l'Ukraine a l'OTAN la Russie pourrait soulever la question de l'appartenance territoriale de la Crimee, a declare mercredi le president du comite de la Douma pour la CEI et les liens avec les compatriotes, Alexei Ostrovski.
L'Ukraine et une autre republique ex-sovietique, la Georgie, fondaient leurs espoirs d'adherer au plan d'action pour l'OTAN (MAP) au recent sommet de l'Alliance a Bucarest. Les dirigeants des pays de l'OTAN ont pris la decision de reporter l'examen de cette question a decembre 2008.
"En cas d'adhesion de l'Ukraine a l'OTAN la Russie pourrait soulever la question de l'appartenance de la Crimee. La Federation de Russie a des motifs juridiques de revenir sur les accords intervenus sous Khrouchtchev", a-t-il indique dans un entretien accorde a la radio RSN. (En 1954, pour commemorer le 300e anniversaire de la reunification de la Russie et de l'Ukraine, la Crimee, qui faisait partie de la Federation de Russie, fut rattachee a l'Ukraine, a l'initiative du numero un sovietique de l'epoque Nikita Khrouchtchev, ndlr).
Le parlementaire s'est dit certain que ni l'Ukraine ni la Georgie ne reussiront a adherer a l'OTAN a breve echeance. L'existence de conflits territoriaux en Georgie (Abkhazie, Ossetie du Sud) pourrait notamment empecher ce pays de le faire. Quant a l'Ukraine, seuls le president, le premier ministre et le president de la Rada aspirent a adherer a l'Alliance, a poursuivi le depute.
Tout dependra donc du peuple ukrainien qui devra, selon la Constitution, se prononcer sur cette question au cours d'un referendum, et de la position de la Russie et "du travail qu'elle effectuera en direction de ces pays et de l'Occident", a encore note le depute russe. -

RUSSIA WARNS POLAND OVER KACZYNSKI REMARKS Russia warned Poland on Thursday that attempts to link European Union partnership talks with NATO membership for former Soviet states risked making the EU a hostage to the military alliance, local media reported. Polish President Lech Kaczynski told Reuters in an interview on Wednesday that Warsaw will hesitate to lift a veto on EU partnership talks with Russia until EU powers agree to put Georgia and Ukraine on a clear path to join NATO. "If Poland wants to make the EU a hostage to NATO then they are going about it in the right way," Interfax news agency quoted an unidentified senior Russian foreign ministry official as saying. POLISH PRESIDENT BACKPEDALS ON RUSSIA REMARKS Polish President Lech Kaczynski sought on Thursday to soften his remarks linking EU partnership talks with Russia with Georgia's and Ukraine's future membership in NATO. Kaczynski told Reuters in an interview on Wednesday that before the partnership talks start, Poland would like to see agreement inside the EU on whether the two former Soviet nations would receive a clear path towards NATO membership. Asked at a news conference during a visit to Helsinki if Poland was setting such a condition to lift its veto of the EU-Russia talks, Kaczynski said: "There was not such a formulation (in the interview). I said that we should consider this ... I said that we should not rush with the (EU-Russia) talks." An official at the president's office said Kaczynski's remarks were misinterpreted by some media which picked the interview as setting a formal condition for the talks. In the Wednesday interview, Kaczynski said the issue of NATO membership for Ukraine and Georgia, opposed by Russia, was linked with a wider debate about the EU's strategic partnership with Moscow. "I must tie these two issues together even though I would prefer not to," he said. Asked if Poland would lift the veto to reassure Moscow, Kaczynski said: "We certainly should talk, we certainly should build atmosphere in which mistrust is reduced. But whether the strategic (EU-Russia) talks can be unblocked in the near future is another matter." "I would first like to know how the issue of MAP (Membership Action Plan) for Ukraine and Georgia is going to be resolved."

UKRAINIAN PARLIAMENT RATIFIES PROTOCOL ON JOINING WTO Ukraine's parliament has signed off on its membership in the World Trade Organization. The ratification Thursday by the Verkhovna Rada means the ex-Soviet republic will officially becomes a member of the world's biggest trading club 30 days after it notifies the WTO of the ratification. Ukraine was formally invited to join on Feb. 5, beating its main trade partner and neighbor Russia to the invitation. That mean Ukraine will effectively get a veto over Russian membership since all WTO decisions are made by consensus. Russia is the only major economy still outside the WTO. Ukrainian officials hope WTO membership will open new markets for industrial exports. Membership also obliges the country to continue economic reforms.

SLOVAKIAN PARLIAMENT APPROVES EU TREATY Slovakia's parliament approved the European Union's reform treaty on Thursday after an opposition party backed away from a threat to derail ratification. Leftist prime Minister Robert Fico needed at least five opposition votes to secure the three-fifths majority required for the treaty's approval. He secured the votes after the ethnic Hungarian SMK party broke ranks and joined government deputies. "The Lisbon treaty is not just some international treaty. It is a document which, if implemented, will bring the European Union closer to its people," Fico told reporters. "After entering Schengen (EU's borderless area), Slovakia has achieved another success." The Lisbon treaty was backed by 103 deputies in the 150-seat parliament. Fico said after the ratification he would have resigned if he had lost the treaty vote. His Smer party had threatened to seek a referendum on the document if parliament rejected it. Hungary, Slovenia, Malta, Romania, France, Bulgaria and Austria have ratified the treaty. Ireland is to hold a referendum. In the Czech Republic, the ruling party has said it will ask the Constitutional Court to check the treaty is in line with Czech law. Approval of the EU treaty is the latest victory for Fico over the opposition which had threatened to boycott the vote to protest against unrelated media legislation, which it says infringes media freedom. Leader of the strongest opposition faction SDKU, former reformist Prime Minister Mikulas Dzurinda, said the SMK "failed in the crucial battle of the present term".

ENERGY WILL BE TOP PRIORITY IN FRENCH EU PRESIDENCY L'énergie sera la priorité de la présidence franéaise de l'Union européenne, a déclaré jeudi é Achkhabad, la capitale du Turkménistan, le ministre franéais des Affaires étrangéres Bernard Kouchner é l'issue d'un sommet UE-Asie centrale, une région regorgeant d'hydrocarbures. "La priorité de la présidence franéaise de l'Union européenne é partir du 1er juillet ce sera l'énergie (...) non seulement avec les 27 pays de l'Europe, mais aussi avec non amis, en particulier l'Asie centrale pour (aboutir) é une réflexion commune sur l'énergie", a déclaré le chef de la diplomatie franéaise. Kouchner s'est exprimé devant la presse é l'issue d'un sommet entre l'UE et les cinq républiques ex-soviétiques d'Asie centrale (Turkménistan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan). Si aucune avancée concréte n'a été annoncée é l'issue de cette rencontre, l'UE et le Turkménistan ont tout de méme indiqué qu'ils travailleraient é l'élaboration d'un mémorandum de compréhension sur l'énergie. Les pays européens espérent convaincre les Turkménes de construire un gazoduc sous la mer Caspienne pour se défaire de leur dépendance énergétique vis-é-vis de la Russie. Le Turkménistan souhaite de son cété diversifier sa clientéle et livrer ses hydrocarbures directement é l'Europe, étant actuellement trés dépendant du réseau de gazoducs contrélés par Moscou. Bernard Kouchner se rend vendredi au Tadjikistan oé la France dispose d'une base aérienne dans le cadre des opérations militaires de l'Otan en Afghanistan. HUMAN RIGHTS IS AN EU PRIORITY IN RELATIONS WITH CENTRAL ASIA Human rights will be a priority in the European Union's relations with Central Asia, a senior EU envoy said Thursday. The announcement came on the heels of an Amnesty International appeal for the EU to insist on the human rights provisions outlined in its Central Asia strategy adopted last year. "We have agreed that an essential part of the strategy we have developed together is a structured dialogue on human rights," Slovenian Foreign Minister Dimitrij Rupel said at a news conference in the Turkmen capital, Ashgabat. The remarks were made after a rare meeting in Ashgabat between EU officials and the foreign ministers of the five former Soviet Central Asian states - Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan. Amnesty International welcomed the announcement, but noted it had come a long time after the EU's adoption last year of a five-year Central Asia strategy. "We are pleased the EU are now saying human rights are at the heart of the relationship, but that should have been the case for the last ten months as well," said David Nichols, executive officer for foreign policy at Amnesty International's EU office in Brussels.

NO GERMAN/FRENCH DEAL ON EU CAR CO2 LIMITS AT SIGHT Les négociations entre la France et l'Allemagne pour tenter de trouver un accord sur les réductions d'émissions de CO2 pour les voitures sont sur le point d'échouer, affirme le quotidien économique allemand Handelsblatt é paraétre vendredi. Une rencontre prévue entre le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel et son homologue franéais, Jean-Louis Borloo, a été annulée sans qu'un rendez-vous de remplacement n'ait été fixé, ajoute le journal en citant des sources proches du gouvernement allemand. Cette annulation s'explique par le fait qu'aucun rapprochement ne semble en vue sur les points critiques, selon ces sources citées par le Handelsblatt. La France et l'Allemagne avaient annoncé début mars la création d'un groupe de travail commun pour s'entendre sur la réglementation proposée par la Commission européenne.